Six axes stratégiques pour relancer la filière ferroviaire
Juin 2012 - N° 1225 - Actualités
Le comité stratégique de la filière industrielle ferroviaire, créé dans la foulée des Etats généraux de l’Industrie de 2009, a identifié six axes stratégiques pour préserver et consolider la position de la France, selon un communiqué de la Fédération industrielle ferroviaire (FIF).
Dans un communiqué du 20 avril 2012, la Fédération industrielle ferroviaire qui représente 80 entreprises, soit l’ensemble des activités de l’industrie ferroviaire hexagonale, indique avoir remis au ministre de l’Industrie Eric Besson le projet de rapport final du comité stratégique Ambition 2020. Il comporte 24 propositions opérationnelles articulées autour de six axes stratégiques. «Désormais, ce sont 24 grands chantiers d’avenir que nous devons mettre en œuvre entre acteurs de la filière et pouvoirs publics», déclare le sénateur UMP Louis Nègre, président de la FIF et président du comité de pilotage de la filière ferroviaire, cité dans le communiqué.
«Leur réalisation d’ici à 2020 permettra à notre pays de disposer d’une filière pérenne et solidaire, plus structurée, mieux organisée et consolidée dans son 3ème rang mondial», poursuit-il.
La Fédération estime que la mise en oeuvre de ces propositions permettra à la filière industrielle ferroviaire de créer «plusieurs milliers d’emplois directs et contribuera à améliorer la balance commerciale de la France de 1,5 milliard d’euros» à horizon 2020. Le comité préconise en particulier de consolider et d’élargir le périmètre du Comité stratégique de la filière ferroviaire (CS2F) et de renforcer son rôle de veille et d’information. Les autres axes ont pour objectif de dynamiser le marché national en le rendant plus compétitif et d’offrir une visibilité à cinq ans sur l’ensemble de ses segments ; de renforcer les liens et les partenariats entre les acteurs de la filière ; de renforcer le positionnement des entreprises et en particulier des PME et PMI sur les marchés de l’Union européenne et à l’international. Les deux derniers axes viseront à renforcer la capacité et la stratégie en recherche et développement et en innovation, et enfin à développer l’attractivité du secteur ferroviaire et les synergies études/formations et emplois. «La feuille de route est tracée, et forts de cette véritable dynamique, nous allons maintenant tous nous engager dans sa réalisation. Ainsi les travaux de la filière devraient-ils, au moment opportun, conforter l’action du futur Fer de France, en particulier à l’international», relève Louis Nègre.